Cyberworkers

Le cyber-entrepreneur décrypté

L’internet est devenu un facilitateur de business mais son application ne peut être étendue à tous les secteurs d’activité, constate Philippe Merry, directeur du département hautes technologies de Taylor Nelson France.

Internet et le commerce électronique constituent les secteurs de prédilection du cyber-entrepreneur.

Les cyber-entrepreneurs d’aujourd’hui gardent pour leur majorité une partie de leur activité en « off-line », même si les deux activités sont en train de s’équilibrer dans leurs sources de revenus. Un sondage effectué par Taylor Nelson-Sofres pour le compte de Cyberworkers.com, société qui a développé une place de marché du télétravail, apporte un éclairage sur le profil des nouveaux cyber-entrepreneurs.

Il en ressort que le cyber-entrepreneur, qui vend des prestations de services à ses clients dans une optique principalement « business to business », exerce son activité en majorité dans les secteurs de l’internet et du commerce électronique (23,47 %), de l’informatique (14,93%), de l’ensemble presse-édition-media-publicité (11,73%), suivis de loin par les cabinets d’études et de conseil. C’est principalement par le « bouche à oreille » et le e-mailing qu’ils se font connaître, et rares sont ceux qui utilisent la publicité en ligne.

Paiement traditionnel.

Les types de services en ligne dominants qu’ils proposent sont l’édition, la vente et la diffusion de contenu (14,93%), le conseil en ligne (14,93%), les portails thématiques (13,33%), la vente en ligne(12,8%), et les logiciels Internet (12,27%). Si leur marché a vocation à s’internationaliser de plus en plus-déjà 37,6% de leur activité-, la langue dominante dans les échanges reste le français (84%). Le prix moyen des services vendus s’élève à) plus de 1.000 euros. Mais le paiement en ligne est encore peu répandu, contrairement à ce que l’on pourrait attendre dans cette économie du e-business. Il ne représente que 21,87% des transactions contre 75,47% pour le paiement par chèque ou virements traditionnels. Philippe Merry attribue cette prédominance du paiement traditionnel au fait que l’on se trouve dans une relation business to business – la dématérialisation des règlements n’est pas encore très répandue entre entreprises, mais aussi au manque de sécurité qu’inspire le paiement en ligne.

Floriane Degan, Journal La Tribune

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